S'assurer du travail et de la motivation de l'élève. L’élève ne progressera que s’il le veut, fait confiance à son maître et admet l’effort qu’il doit fournir. J’attends de l’élève courtoisie et discipline. À ce titre, j’accompagne l’élève et le motive dans ses objectifs. Définir l’objectif à court terme (de meilleures notes) et à long terme (projet de vie). L’objectif est central : il sert à savoir pourquoi l’on travaille, et il permet de nous motiver dans nos moyens (les cours particuliers) pour atteindre la fin (un concours, un métier…). Le but sert à se contraindre positivement : si on veut une fin, on doit s’en donner, logiquement, les moyens.
Identification des notions à apprendre « par cœur », c’est-à-dire inscription du savoir dans le cœur, afin de le fixer. On apprend l’élève à retenir ce qu’il apprend par la répétition orale, la visualisation et la structuration des idées, et l’élaboration de fiches synthèse. Du travail personnel est demandé en complément du cours particulier, adapté au niveau, à l’objectif, et au degré de motivation de l’élève.
Tous les élèves, même les bons, souffrent de lacunes, donc on revient aux bases pour les combler, par le travail personnel, ou par un temps précis alloué dans les cours particuliers. Les savoirs du présent s’appuient en effet sur des bases : les bases sont comparables à des racines, et les savoirs actuels à des branches d’un arbre majestueux. Or, un arbre ne pousse pas sans racines. Même si la priorité est d’abord d’apprendre les savoirs les plus nécessaires à la préparation de ses contrôles du futur immédiat.
On porte un soin précis à la forme et à la langue qui constituent la base du raisonnement. Car la forme reflète le fond et si le fond prime sur la forme, le fond sans la forme est absurde dans le monde réel.
On apprend à l’élève à bien identifier les objets travaillés. L’élève doit apprendre à saisir un objet mathématiques et à savoir ce qu’il est dans ses grandes lignes.
On prend soin à donner du sens à ce que l’on apprend par cœur, savoirs comme méthodes, car savoir pourquoi l’on apprend motive et donne une direction, ce qui permet d’atteindre la maîtrise avec détachement.
On apprend une méthodologie mathématiques. Le savoir mathématiques, ce sont aussi des méthodes, au moins aussi importantes que le savoir pur. On prend notamment soin à proposer une méthodologie d’analyse de l’énoncé. Les élèves ont beaucoup de mal à ne serait-ce que bien lire un petit texte et à relier les questions entre elles et les professeurs ont tendance à peu appuyer sur cet enjeu pourtant essentiel.
Apprendre à apprendre. La méthode ne concerne pas seulement les mathématiques ; elle concerne aussi l’organisation générale du travail. À ce titre, je crée avec lui, selon son souhait, ses besoins et ses habitudes, un plan de travail et des objectifs semestriels précis (note visée, savoir appris, méthode précise de travail et d’apprentissage).
Voici l’étape peut-être la plus importante. Elle peut être placée selon les cas avant toutes les autres. Gagner en confiance et fortifier sa volonté par la foi en soi. Un élève n’apprendra rien s’il ne croit pas en lui, et s’il ne le veut pas. Il doit apprendre avant tout à développer son mental. Usage des outils d’introspection pour fortifier son assurance (sérénité, gestion du stress, analyse de ses fautes, libération de ses fausses croyances et de ses affects négatifs, …).
On avance dans le programme. On réalise des exercices plus avancés. On augmente ainsi le mental et la confiance en soi de l’élève.